Les plumes dans le vent...

L'Idéal n'est qu'une simple chose, tout comme la réalité. Comment différencier les deux, dans un tel cas ? Il suffit de comparer le jour et la nuit, cela en revient au même. Pourtant, cela fait une net différence. Cela offre diverse possibilité. Les animaux diurnes et nocturnes, par exemple. L'un ne vivrait pas sans l'autre. Il en fait un, il faut alors l'autre. Il faut aimer la nuit pour y vivre. Mais pourtant, certains aiment le jour, mais ne vivent que la nuit.
Certaines personnes sont de cette psychologie. Gylfie et Moonye, par exemple. Et cette nuit fut extraordinaire pour les deux Strigiformes. Elles n'avaient jamais crut s'en sortir comme cela.

Les deux rapaces nocturnes avaient finement décidé de loger à Seikan, dans ses temps chauds où les humains affluaient à Yobuka. Ni Moonye, ni Gylfie ne tenaient à se faire attraper par les Bipèdes, ne voulant guère devenir des crétures de foires, de combats, de concours ou que savaient- elles encore. Dans ces périodes- ci, elle volaient longtemps jusqu'à atteindre Seikan, cet île méconnue des humains riches, qui vivaient dans un autre monde. Et c'était bien mieux ainsi. Il ne vallait mieux ne pas troubler cet harmonie parfaite entre les Pokémon, la nature et les quelques Bipèdes venu ici dans des intentions passifics, ne capturant que les Pokémon si ceux- ci le désiraient. Et, malheureusement pour eux, c'était plutôt rare.

Cette nuit là, donc, sembla être une nuit des plus banals. Les deux petites Strigiformes volaient tranquillement entre les montagnes, aimant cette forte altitude et ce frisson qui bouillait dans leurs gésiers à chaque fois qu'elles rasaient de leurs ailes l'herbe tendre des belles vallées. Elles avaient ainsi décourvert un Lac, des Grottes, et même des Cavernes de Givre. Ni Gylfie, ni Moonye ne rêvait d'y loger. Autant chuinter au nez d'un humain, tant qu'elles y étaient ! Leurs rémiges sensibles n'auraient point supporté ce changement de thermiques brutal. Les vents froids quoi erraient là- bas gêleraient presque instantanément les ailes et les plumes des deux filles. Pour rien au monde, au grand rien au monde elles ne voudraient vivre une tel expérience !

Si tout semblait aller bien, leurs gésiers étaient en alerte rouge. En effet, un Grahyena rôdait, pistant pattes à pattes ses petites proies... Gylfie le sentit vite. Trop tard ! Le loup noir bondissait déjà dans leur direction. La petite Chevêchette eut à peine le temps de prévenir Moonye que le canidé la tenait déjà entre ses longues pattes grises, enfonçant ses griffes dans les ailes de la pauvre petite. Elle fondit d'un battement d'ailes vers le prédateur, plantant ses serres dans sa colonne vertébrale. Celui- ci poussa un cri rauque, sans pour autant relâcher la Tyto à ses pattes. Seule, elle n'y arriverait pas.

Contre toutes attentes, un battement d'ailes pour le moins étrange - D'un bruit presque métalique - se fit entendre, et le Grahyena fila la queue entre les pattes. Qu'est- ce qui pouvait l'effrauer à ce point... ? Doucement, Moonye se redressa, les plumes gorgés d'un infâme liquide rougeâtre, presque marron. Heureusement, passant les ailes dans l'herbe couverte de rosées, la plaie eut le temps de cicatriser avant que le sang ne sèche, et elle s'en débarassa d'un clin d'oeil en se frottant les rémiges contre les fines gouttes. Gylfie chuchota alors à son amie :

"~ Viens là, on va chercher le bruit de métal de ce battement d'aile.
~ J'espère ne pas avoir encore à combattre un prédateur, c'est pas toi qui t'es fait percé les ailes de parts en parts. J'aimerais bien t'y voir, à voler alors qu'il te manque des rémiges ! "Eut pour simple réponse la Tyto.

Etouffant quelques chuintements, Moonye et Gylfie se mirent alors en cherche de ce curieux bruit.

Ni Moonye ni Gylfie n'avait vu cela une fois. Devant elle se dressait un étrange oiseau, qui faisait un peu près leur taille. Il avait les belles couleurs bleues glacées ainsi que l'anatomie - Hormis la taille - d'un Artikodin, mais ses ailes, sont visage et ses pattes étaient pour le moins... Etrange ! Le bruit métallique semblait venir de lui, car ses ailes étaient recouvertes de certaines sortes de plaques d'acier aux niveaux des bases des plumes, certainement pour rendre son vol plus silencieux - Un peu comme ci il avait un peigne sur ses rémiges -, et ses pattes devaient être métallisées pour être plus puissantes. Sur son visage, il y avait une autre plaquette, avec en son centre un oeil rouge, certainement pour avoir une vision approfondit, et de petits câbles y étaient reliés.

"~ Bon... Bonjour..." Balbutia le petit Artikodin métallisé.

Pour montrer leurs intentions, Gylfie et Moonye se posèrent sur une proche d'un chêne, et bombèrent légèrement le poitrail ; C'était une manière de dire qu'elles ne voulaient pas faire de mal, mais qu'elles avaient leurs dignités. Entre autre qu'elles n'attaqueraient que si lui attaquait. De toutes manières, elles n'avaient pas la force d'attaquer, après leur combat rapide mais dangereux contre le Grahyena. L'autre petit oiseau semblait... Pas apeuré, mais assez angoissé, en tout cas. Pour le rassurer, Moonye fredonna un petit air, alors que Gylfie essayait de le rassurer par quelques mots pacifiques.

"~ Ne t'en fais pas, on ne vas pas de te faire de mal. Viens donc te poser ci, tu seras plus à l'aise qu'à faire plus ou moins du surplace, tu vas t'épuiser au bout d'un moment. " Elle fit une courte pause avant de reprendre. "~ Je suis Gylfie, une Glaucidium Elfe, originaire de la ville de Yobuka, une île plus ou moins éloignée d'ici. Si tu veux, nous te ferais visiter, un jour. Et elle, c'est...
~ Je suis Moonye, une Tyto. Ne fais pas attention au grand mot qu'elle emploie, ils n'ont pas parfois de réelles signification. Mais toi, qui es- tu ? "

Jetant un regard hostile à Moonye, Gylfie lâcha un soupir. Ses mots, pas de réelles significations ?! Qu'est- ce que racontait sa soeur d'âme, à la fin ?! Elle essayait juste de se faire des amis, c'est tout. Pour la Tyto, seul l'amitié comptait. Cela exaspérait au plus haut point la Chevechêtte, qui en avait parfois un peu marre des railleries affectives de son amie. Mais bon, elle était née comme cela, tout simplement, et elle ne pourrais jamais la changer? De toute manière, se disait- elle, c'était comme ça qu'elle l'appréciait.

L'une des deux fredonna un petit air, assez jolie, l'autre me dit ;

"- Ne t'en fais pas, on ne vas pas de te faire de mal. Viens donc te poser ci, tu seras plus à l'aise qu'à faire plus ou moins du surplace, tu vas t'épuiser au bout d'un moment. "

Elle fit une courte pause avant de reprendre.

"- Je suis Gylfie, une Glaucidium Elfe, originaire de la ville de Yobuka, une île plus ou moins éloignée d'ici. Si tu veux, nous te ferais visiter, un jour. Et elle, c'est...

Mais avant qu'elle me puisse finir, son amie répondit aussitôt;

~ Je suis Moonye, une Tyto. Ne fais pas attention au grand mot qu'elle emploie, ils n'ont pas parfois de réelles signification. Mais toi, qui es- tu ?

Je fis un petit rire, Mais pour Gylfie ce n'était pas si amusant... Avant de répondre, je me posa non loin de Gylfie la Glaucidium et Moonye la Tyto. En pensant... Quand j'étais petit ma mère m'avait parlé des Tytos et des Glaucidiums. Mais j'ai oublié qu'est-ce qu'elle me disait...

"- Oh moi... Je suis Rêve du Passé, mais on me surnomme Dream's. Je suis... Un Articuno-Blue-Ice-Bot. Je suis Mi-Artikodin-Oiseau et Mi-Robot."

Je ferma une seconde les yeux, je me rappelle encore lorsque les Bipédes mon "kidnappé". La piqure qui m'a endormi, les tests de vols et de résistance. Je baissa la tête avant de lacher un petit soupire. Je réouvris les yeux en regardant mon aile droite, je regardais mes plaques d'acier. Puis je murmura ; "...Mi-robot..."

Je regarda Gylfie, elle était brune, avec des taches blanches, et des yeux jaunes. Puis je fixa Moonye, son pelage brun-blanc et ses yeux un peu argentés. Je s'coua mes petits plumes avant des les gonfflés, j'avais un peu froid. Puis... je me demandais... comment c'étaient-elles rencontrées, ça avait peu d'importance, mais je suis simplement Curieux...

Rêve du passé ? Drôle de nom... se dit Moonye. Elle n'en avait jamais vu de pareil. En tout cas, Dream's - Car c'était son surnom, de ce qu'il disait -, était une race pour le moi... rare. Mi Artikodin, mi Robot. Un Articuno- Blue- Ice- Bot. Celui- ci, ayant froid, fit gonfler son duvet. C'était vrai que les nuits en montagnes étaient fraîche, très fraîche. Rien n'était plus sûr, car même à la belle saison, en altitude, le froid régnait. Mais le chuintement de Rêve du Passé, un peu plus tôt, avait réchauffé le coeur des deux Strigiforme. Le silence devint peu un peu pesant, puis presque exténuant. Cherchant à parler un peu, car elle est bavarde, Gylfie prit un peu la parole.

"~ Dis moi Dream's, es- tu sur Seikan depuis longtemps ? Ou bien tu viens d'une autre île qui se trouve à proximité et tu fais des allers- et retours entre ci et cette certaine île ? Car c'est notre cas. Nous t'avons très légèrement parlé de Yobuka, c'est justement ici que nous vivons le plus souvent, sauf quand la fluctuation d'humain est trop nombreuse... On ne connait que peu de Pokémon là- bas, surtout des humains... Donc nous passons aussi du temps ici, donc, mais moins. Près d'un tiers de l'année, nous sommes ici...
~ Mais le tiers n'est qu'un vulgaire nombre. Ce qui compte, c'est le temps que l'on passe avec nos amis. Certains viennent parfois avec nous, aquatiques, terrestres ou volants, car nous avons découvert un tunnel qui relie un peu près Seikan et Yobuka, très bien caché mais existant. Bien spur, je te le confie car je pense que tu es une personne de confiance, et qui si l'on te dit qu'il vaut mieux ne pas le répéter, tu le ferras certainement. Donc s'il- te plaît, ne le dit pas. Si des humains venaient à l'apprendre...
~ Ce serait une véritable catastrophe. Garde donc ce secret, je t'en prie. Les Pokémon ne te trahiront jamais : Ce sont des personnes de fois et de lois. Par contre, n'en parle jamais, au grand Glaucis jamais aux Bipèdes ! Ils iraient voir les autres, à Yobuka, et révéleraient l’existence de Seikan, et cette merveilleuse île disparaîtrait.

Gylfie fit une pause, et Moonye se tourna alors vers elle, lui échangeant un sourire. Rêve du Passé n'avait dit guère un mot, elles eurent un peu peur de l'avoir mi mal à l'aise, à force de parler comme cela en continue. Lorsque l'une se mettait à parler longuement, l'autre se sentait obligeait de prendre le relais, et ainsi va. Cela en troublait plus d'un. Un flot de paroles immergeait de leurs becs, partant droit du gésier. Les deux Strigiformes échangèrent un léger chuintement, et fixa Dream's, qui semblait interloqué.

"- Je ne suis là que depuis quelques jours, environt trois à quatre jours. Je ne connais pas l'île Yobuka, mais avant que je ne touche le sol de Seikan au loin j'avais vu une île, je suppose que c'était Yobuka. Sinon pour le tunnel je promets de ne jamais le dire à un Bipéde, j'imagine déja le pire... Les arbres détruits... Des pokémons capturés et pire encore... "
Je fis une petite pause tous en fermant mon oeil gauche. Je revoyais la forêt qui mourait, les oiseaux se faisaient attrapper ou... mouraient... Je tourna la tête de droite à gauche pendant deux secondes.
" J'ai déja vu ce que les Bipédes peuvent faire... Dans ma forêt natale, les Bipédes se sont installés pas très loin de celle-ci, le jour ou ils l'ont découvert ils m'ont attrappé et m'ont jeté dans une cage pour après..."
Une petite larme tomba sur la pierre, je hais les Bipédes qui m'ont fait ça ! je les hais... J'essuya mon oeil avec mon aile gauche.
" Mais... les Bipédes ne vous font aucun mal ? " Demandais-je avec curiosité. "Par ce que ... les Bipédes enfin... Ceux que j'ai connu m'ont fait suffir, et je n'aie aucune envie que cela recommence le jour ou j'irai à Yobuka... "

Aucune envie que je revoye le même cauchemar mais... sur quelqu'un d'autre... Pensais-je, si cela arriverait sois à Moonye ou Gylfie ... Je serais quand même très triste. Être l'expériance d'un savant fou c'est bien horrible, mon corps entier n'est rien d'autre que du fer ou du métal.

[ Un peu court désolé. Et désolé d'avoir pris un peut de temps... ]