Un trafique à canon cié...

j'étais assez heureux de ce jour. A vrai dire, j'étais pressé plus qu'autre chose. Ma marche interminable rythmais le cour inlassable de cette journée. Oui, j'ai bien dit journée, car hélas, les autres humains n'aiment pas beaucoup l'obscurité. Peut être parce qu'ils n'y voient pas le danger, le manque d'information à toujours inquiété l’espèce humaine...Cela est surprenant pour une personne comme moi, qui ne vit que dans les ténèbres, d'ordinaire. Il fallait avouer que le soleil ne m'a jamais apporté beaucoup de réconfort. Bien au contraire, je suis sans doute la seule personne à vouloir des nuits éternelles. Tandis que je me frayait un chemin parmi tous ces gens, que je dépassaiens de quelques têtes, je m’aperçus que beaucoup d'entre eux lançaient des regards étonnés vers moi. Ma personne méritait-elle un tel intérêt? Ou étais-ce simplement le fait que je sois différant d'eux qui les dérangeaient? Je n'en savait absolument rien, mais cela ne m'importait que peut. Car aujourd’hui, j'allais me faire un présent. Oui, un petit plaisir que je désirait. Et bien quoi, il faut bien que je profite de mon héritage? Ce cadeau là, j'espérais qu'il allait surpasser mes attentes. J'avais entendu parlé d'un fabriquant d'arme qui avait récemment emménagé à Yokuba. Cela étant chose rare et inattendue, j'avais finalement décider de mettre ce brave homme à rude épreuve. Ce gars là avait été chassé de chez lui a ce qu'il paraissait, qu'il avait crée une ville! Du moins, c'est ce que j'avait entendu... . On m'avait aussi prévenu des armes qu'il confectionnait. Des flingues capables de tirer des rayons, des balles qui rebondissaient sur les murs et qui étaient capable de poursuivre une cible! Il va de soit,  que j'étais très intéressé.

Hélas, ce fameux monsieur ne travaillait pas de nuit comme la majorité des humains normaux. Il avais donc fallut que je sorte de mon trou, le soleil me brûlait de toute par et sous mon manteau, je me souvenait peut à peut de la sensation de la sueur dégoulinant le longs de mes manches. Je devait sentir sacrement mauvais... . Mais j'osait espérer que cela en vaudrait la peine, que ce génie arrive à me satisfaire. 

Je tenais à la main les plants touts tracés de l'arme que je voulais. Cela était simple, beau et équilibré, comme mes deux autres colts qui teintaient au fond de ma poche intérieur. Ces derniers temps, je n'avais pas eut à les utiliser, mais pour combien de temps resteront-ils endormis? Personne ne pouvais le savoir.
J'ajustait mon chapeau de manière à protéger mes yeux du soleil. Car il faisait si beau que mes lunettes n'étaient presque d'aucune utilité. 

Je m'arrêtait au milieu de la rue centrale, glissa une main dans ma poche et en sorti un petit bout de papier froissé. Dessus, figurait une écriture en "pattes de mouche" dont certaines lettres étaient délavées. Sans doute à cause du verre de whisky que le type avait posé dessus. Je me rappelait de chacun de ses mots.

" En voila de beaux flingots..." Avait-il balbutié. Après m'avoir vu les astiquer sur le rebord du bar. Je ne lui avaient rien répondu, croyant qu'il venait me chercher des noises. Mais l'homme en question, au lieux de me défier en duel comme certains, c'était avancé vers moi et me dit à l'oreille qu'il connaissait un gars qui fabriquait des "armes du futur". 
Partagé entre curiosité et amusement, je lui avait répondu:

" Sans doute se trouve t-il dans ton verre...je sais que les humains ont tendance à avoir de l’imagination quand ils ont quelques pichets dans le gosier."

Bien entendu, le poivrot défendit sa cause par un rire narquois suivit d'une quinte de toux et de quelques postillons sur mon manteau.

"Il vient d's'instaler à Yokuba. C'est un gars au dur passé de c'que j'ai compris...tiens, v'la ses coordonnées."

Sur ceux, il me tendit ce bout de papier.

Je me trouvais devant la demeure de se monsieur. Cela était une maison plein pied à  l'apparence modeste avec une belle couleur blanche. je me doutais que son habitant venait de cette classe de gens dont les poches sont bien remplies. 

Je m'aventurais sur le perron, frappa à la porte puis attendit que quelqu'un m'ouvre. 

Il y avait, sur le côté de la porte d'entrée, une drôle de machine ressemblant étrangement à un boîtier de reconnaissance vocale et, juste au dessus, une caméra incrustée dans le mur. J'en conclut que ce drôle de type devait être très prudent. Il allait falloir être calme...

Haaa. Rien ne vaut une bonne journée au calme chez soit, vraiment. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point mon passé m'a rendu asocial... 

J'étais là, étalé sur mon siège, les pieds posés sur mon bureau, un verre de Jack Daniel's à proximité. Le tout, baigné dans la somptueuse mélodie du Flower Duet. Haaa, Lakmé, Délibes, franchement, j e vous respectes. Normal que vous ne connaissez pas, ce n'est pas le type de musique des illuminés dans votre genre...et encore, "illuminé", je suis bien gentil. 
Bref. Je ne m'attendais à aucune visite, et si jamais quelqu'un osait me déranger dans un tel moment, je n'hésiterais pas à lui faire exploser la cervelle! De toute manière, je ne voyais personne sur l’écran de surveillance de ma caméra. C'était donc parfait ainsi.  Toutefois, ayant l'habitude de surveiller l'activité de la ville, je continuais à garder les yeux fixés sur ce machin. C'était assez amusent de voir comment les gens bougeaient, marchaient, se rentraient dedans se tabassaient et... bon d'accord, les bagarres n'étaient pas aussi sanglantes qu'a Jackville mais tout de même! C'est compliquer de prendre son arme et de coller une balle dans la figure du premier qui vous emmerde? Visiblement, oui, du moins, pour les Yokubains.

Ce n'est pas que je trouvais ça bien ou quoi mais...en fait, toutes ces tueries, démambrages et autres actes de boucherie avancé commençaient à me manquer un peut. Tous ces stupides autochtones, les "bandits" étaient assez facile à tuer et très divertissants. Cela faisait combien de temps que j'étais hors de MA ville? Tsss, cela faisait si longtemps, que j'en avait même oublié la date! 
Vous voyez à quel point ont peut réfléchir l’or d'une séance de détente? Ho, je ne parle pas de vous bien sûr, pour réfléchir, il faut au moins un neurone. Ce qui n'est pas...votre cas. 

J'eus soudain une idée superbe, bien que pas très conventionnelle. Je me remis en position de travail, m’emparai d'un crayon, de mon matériel de création et d'une grande feuille de papier que je commençais à griffonner sans attendre. 
Lignes après ligne, la forme d'un satellite apparut sur la feuille. C'était destiné à représenté ma futur arme de destruction massive. Vous voyez se que je veux dire? Si l'un de vous se permettra de faire une bêtise, ce futur petit bijoux sera là, dans le ciel, contrôlé par mes soins, et vous serez pulvériser sans même avoir le temps de vous demander "Mais, pourquoi ma peau fond?!"  Héhé...je suis pas cruel, mais prévoyant. 

Soudain, je fut tiré de mon monde quand la sonnette retenti. 

"Non, non, non! QUOI ENCORE?!" 

Frappant du poing sur mon bureau (ce qui reversa mon verre de Jack Daniel's), je m’avançais vers la porte, tapa le code d'entré et l'entre-ouvrit légèrement. Un grand type patibulaire se trouvais derrière, la peau pâle, presque blanche me fixait à travers des lunettes à reflets oranges. Je me sentis très vite mal à l'aise. Surtout que le-dit type faisait plus d'un mètre quatre-vingt-dix...

"Heu...c'est à quel sujet?" Balbutiais-je. 

Bien, voila que j'entendais des pas. Je m'évertuais de ne pas sonner une fois de plus, au risque d’inquiéter/énerver l’individu qui approchait. En attendant qu'il parvienne à ouvrir sa forteresse, je réfléchissais à mon entré. Normalement, quand je rendais visite à quelqu'un, cela était très bref; "toc, toc""Bonsoir!" et "BANG!" Mais là, ce n'était pas la même chose... Il s'agissait d'un business et peut être de trouver quelqu'un de confiance. Bien que j'en doute. 

Enfin, la porte s'ouvrit et je puis distinguer le visage de la personne qui se cachait derrière. Au début, il avait l'air très énervé et lança un regard noir à mon ventre. Puis, il leva la tête et pris un air moins agressif.


"Heu...c'est à quel sujet?" Dit-il, d'une voie fluette.

Et voilà, une foi de plus, la peur l'eut emporté. Pourtant, j'avais fait l'effort de ne pas prendre cet air habituel que j'avais, celui qui vous prévenait que du sang allait couler, celui qui faisait tellement peur à mes rivaux. Non, j'étais resté stoïque, les bras le long du corps, le regard dans celui de mon interlocuteur. Mais cela ne suffisait sans doute pas...peut-être devrais-je songer à me faire raccourcir les jambes... 

"Mon nom est Alucard. J'aimerais m'entretenir avec vous, il vous acceptez de m'accorder du temps, bien sûr." 


Sur ceux, craignant de l'entendre dire "non", je retirais mes lunettes et planta mes yeux rouge dans les siens. Cet homme avait vraiment une drôle de dégaine. Son visage était recouvert d'un masque fort bien confectionné. Si son teint d'origine avait été le même que ce dernier, je n'aurais certainement pas remarquer la parade. De plus, il avait les yeux de couleur différente, c'était surprenant...un vert et un bleu. 

Ce n'était vraiment pas la seule chose étrange chez lui. Sa veste grise était ornée d'une petite machine bleu, elle brillait d'un éclat turquoise...à quoi cela pouvait-il bien servir? Cela ne faisait que confirmer les dires que j'avais reçut de lui. Enfin, voyant qu'il n'avait pas l'air rassurer à l'idée de me laisser rentré, je lui fit une bref présentation de ma visite. 


"J'ai entendu dire que vous fabriquiez des armes de qualités au propriété surprenantes...je suis juste venu passer une commande...Je vous promet que si le résultat me satisfait, vous serez bien payé."


Voila la phrase clé pour ramener une personne à votre cause, il suffisait juste d'agiter une bonne liasse en l'air et pouf! Elle devient votre alliée. Les cas rare existent cependant. Est-ce-que ce type allais en faisait partie? Je ne savais pas vraiment.

Pour lui prouver que je ne mentais pas, je tirais un bon paquet de billets de ma poche intérieur et les manipula devant lui. 

" Je suis quelqu’un d’honnête, monsieur, vous avez rien à craindre de moi."   

Je l'observais, imaginant déjà la porte refermer.

Vous vous souvenez quand j'avais mentionné le fait d'écraser la cervelle au premier imbécile qui me dérangerait? Et bien...j'ai mentis. Oui, en vérité, je n'avais absolument AUCUNE envie de toucher ce grand dadet...trop peur des représailles, instinct de survie? non, les deux!

Il me fit un monologue sur la raison de sa visite. Au début, j'avais vraiment envie de lui dire d'aller voir ailleurs, parce que bon, avoir cette chose chez soit, ce n'est pas super rassurant. Mais curieusement, je changeais d'avis quand ce dernier m'assura une bonne rémunération. Après tout, il faut toujours sauter sur les occasions. Sans doute m'accoutumerais-je du drôle de personnage? Qui sais?

En l'entendant venter les mérites de mon travail, je ne pus m'empêcher de me dire que cet homme devait avoir un sacrer chantier à me proposer. Je m'attendais déjà à devoir sortir mes grues, maçons et autres architectes. Haa, encore de l'argent gâché. Mais, quand il évoqua cette fameuse "commande", mes pensées penchaient pour la fabrication d'arme.

Intéressant.  


" Je suis quelqu’un d’honnête, monsieur, vous avez rien à craindre de moi."  

     
Cette phrase me laissais pantois. Mais quand il agita sa liasse de billets, toute mon inquiétude disparue.
Je restais une petite minute à réfléchir avent de prendre ma décision.

"Bien, entrez donc, nous allons en discuter."  

J'ouvrais la porte de manière à se que le grand gars puise entrer à son aise. C'était surprenant de le voir passer devant moi. Il ne me regarda même pas, il se contentais d’avancer vers mon bureau, le regard planté droit devant lui. Ce type dégageait une drôle de...comment appeler ça? une drôle d'"aura"  dirons-nous. Vous savez, ce genre de personne à qui vous n'osez pas parler. Non pas parce que vous avez honte, mais parce que vous êtes partagé entre l'angoisse, la curiosité et l'étonnement. Et bien voila. Ce Alucard semblait absorber tout le bruit de la pièce. Le Flower Duet s’étant arrêté, le bras du tourne-disque s'était retiré. Bientôt, je me retrouvais coincé entre l'envie de quitter la pièce et d'aller voir mon visiteur qui demeurais muet.

Je m'approchais finalement de lui, prenant mon courage à deux main et m'assis derrière mon bureau.
Alucard déposa un plant tracé devant moi. Je me penchais au dessus de mon bureau pour mieux y voir.

"Ha oui, c'est très...intéressant."

Un sourire se façonna sur mon visage de marbre quand l'homme au masque étudia mon plan. Il balaya la planche du regard, puis, dit doucement que cela était "intéressant". Chouette, je pouvais donc en tirer que ce drôle de type allais s’atteler à mon projet. Je le regardais tourner la feuille de droit à gauche, de bas en haut. Il avait l'air très surpris de mon dessin.

" Cela vous parait-il faisable monsieur..( je tirais la carte de ma poche)Jack".

Jack ne répondis pas, sans doute plongé dans son imagination. Pendant qu'il s'occupais des plans, je décidais de m'occuper en faisant un petit tours dans son bureau. C'était un endroit rangé, propre, tout le contraire du miens ou s'entassais des vieux livres et papiers en touts genres. Je n'aimais pas beaucoup l'ordre, je trouvais ça triste, sans aucune ...folie.
Il y avais, disposé dans des cadres, de multiples photographies de Jack. L'une d'entre elle attira particulièrement mon attention. Une vielle photographie de mon ami accompagné d'une femme et d'une petite fille...Pourquoi était-il seul dans cette grande baraque? Où était donc passé cette jolie femme et cette mignonne fillette? Sans doute la même chose que moi; celle qu'il aimait avait disparue sans laissé trace. Peut être était-elle partie avec un autre? En pensant à cela, mon cœur fut pris d'un renvoi. Jamais Hell ne m'aurais abandonné! Je réalisais donc que c'était Vlad, ce chien galeux, cet enfoiré, qui avais eut raison d'elle. Pourquoi avais-je été si stupide? A présent, mon deuil était achevé mais mon cœur avait soif de vérité. Plus que jamais, j'avais besoin de cette arme...et du sang d'Adrian recouvrant mon visage.

Je me retournais vers Jack. Je remarquais que le type m'observait du coin de l’œil. C'était fou, cela faisait à peine une heure que j'étais avec lui, je savais déjà tout de sa personne.

" Vous n'êtes pas le genre de type à vous fier aux gens, pas vrai?"

Je me doutais que l’individu m'avait adressé la parole. Mais, trop pris dans mon observation, je n'y prêta nul attention. Il fallait choisir; soit le travail, soit la causette...
Bref, il m'avait demandé si la fabrication de ce...fusil à pompe à canon cié était possible. Je mourrais d'envie d'envie de dire qu'avec moi, tout est possible! Mais était-ce vraiment utile? 
Alucard profita de mon temps de réflexion pour voyager à travers la pièce. Je gardais un oeil sur lui, au cas ou. Il survolait mes cadres du regard. L'un d'eux semblait l'intriguer. Sans doute celui ou j'explosais un mysterbe avec mon Ressource Morningstar...Non, cela ne pouvais pas être ça, car il semblait triste...Hum, un type comme lui? Triste? Non, c'était impossible! Le monde devait j'agenouiller à ses pieds en un claquement de doigt. Il fallait dire qu'il était tellement imposant qu'a mon avis, peut de gens osait lui tenir tête. 

Soudain, il fit volte-face et vint se placer devant mon bureau. Je baissais les yeux sur le plant.

 " Vous n'êtes pas le genre de type à vous fier aux gens, pas vrai?"  

Hum, hum, qu'il était amusent, il lisait dans mes pensées ou quoi? Sur le moment, je ne répondis mot, cherchant quelques chose à répondre à cette remarque. 

 "Non, effectivement, je ne leur fait aucunement confiance, et, a dire vrai, ils me le rendent bien...En fait, cela me vient de certains événements qui ce sont produits par le passé. Aujourd’hui, si un connard me chie dans les bottes, je le ferrais sauter en un milliard de petits morceaux sans hésiter."  


Je marquais une pose, le temps de remédier à se que j'avais dit. J'hésitais à expliquer le fait que je veuilles envoyer un satellite au dessus de Yokuba au risque d'énerver cet effrayent autochtone. Mais cela était trop tard, car a force de remuer le dessin d'Alucard, le plant du satellite tomba aux pieds du grand type.