Libération ... ? [PV Paws] Niveau : MOYEN

Maïa, la petite Zorua, courrait à perdre haleine. Quitter la forêt, à tout prix, quitter la forêt...
Ce lieu, qui, depuis "le départ", emplissait Maïa d'une rage destructrice et d'une haine sans pareille. La haine contre les Cizayox, mais surtout la haine contre le Destin, ce dictateur des vies implacable et cruel. Le Destin, qui avait brisé Maïa et en avait fait un démon.
Non, Maïa ne pleurait pas... Non, Maïa ne se lamentait pas...
Dans les yeux sombres de la petite Zorua brillait une lueur démente et effrayante. Maïa n'était pas poursuivie. Non, Maïa courrait pour tout oublier un moment, oublier le monde, oublier Zoroark, oublier les Cizayox, oublier le Destin...
Courir, sans aucun but, juste sentir le vent sur sa fourrure, se libérer pendant un instant, juste un seul... Se libérer, oublier la vie...
Maïa avait fermé les yeux. Conclure une trêve, cesser de lutter... Lutter contre le destin, lutter contre la vie, la mort, lutter contre le monde... Lutter contre la haine et la rage qui la rongeait de l'intérieur...
...
Un bruit. Un seul. Doux bruit des vagues, apaisant pour les uns... Bruit des vagues, signifiant le retour en Enfer pour Maïa... Bruit des vagues, retour de la haine et de la rage... Retour de l'implacable Destin, reprise de la lutte éperdue et sans espoir, retour en Enfer...
Les démons habituels submergèrent Maïa. Elle était brisée, elle souffrait, les autres Pokémons n'avaient pas le droit d'être heureux ! Pas le droit alors qu'elle, petite Zorua, était tombée en Enfer !
Le jeune renardeau poussa un hurlement de rage et tomba sur le sable chaud et doré. Chaud et doré, le Paradis... Mais Maïa n'avait d'yeux que pour l'Enfer, désormais. Car les démons de la haine, de la rage et de la folie s'étaient emparé d'elle. En parfaits successeurs de la douleur, ils avaient pris le relais et Maïa était devenue un démon.
...
Des Pokémons s'approchèrent de la petite Zorua, intrigués. Tombée. Maïa était tombée. Le visage enfoncé dans le sable, lamentablement effondrée sur la plage. Signe de faiblesse. Horrible signe de faiblesse ! Ne pas tomber. Jamais. Ne pas laisser gagner le Destin. Ne jamais cesser de se battre.
...
Maïa se leva brusquement, causant aux Pokémons un accès de frayeur. Ils s'écartèrent prudemment en voyant le terrible regard de la créature ténébreuse. Maïa les surprit en mordant cruellement le Mustébouée qui était à portée de sa petite mâchoire.
Mordre... Enfoncer ses crocs dans la chair tendre, entendre les cris de douleur... Maïa vivait l'Enfer. Que les autres soient heureux était une injustice. Horrible injustice, terrible injustice. Maïa allait tout faire pour effacer cette injustice. Le Mustébouée était la première victime.
...
Le hurlement de la petite créature aquatique retentit, déchirant et effrayé. Les Pokémons aquatiques s'approchèrent pour attaquer Maïa, indignés. Mais le regard terrible et dément de la petite Zorua les dissuada. Ils s'enfuirent, lâches et apeurés. Et la douleur, la tristesse revint dans le corps de Maïa. Celle-ci lâcha prise sur le petit Mustébouée qui s'enfuit à toute vitesse en sanglotant.
Zoroark ... ? Où était-il ? Pourquoi était-il parti ? Pourquoi avait-il fallu que les Cizayox viennent le tuer ... ? Fatalité du Destin... Le Destin, terrible et implacable...
Maïa pleurait à chaudes larmes, sans pouvoir s'arrêter. Son compagnon de toujours, son presque-père, elle l'avait perdu. Elle ne sentirait plus jamais sa patte sur son pelage, plus jamais son souffle chaud et rassurant sur ses petites paupières, plus jamais sa voix grave et chaleureuse, remède à tous les maux...
La douleur, insoutenable, s'empara de Maïa.
Qui bascula sur le sable.
Terrible faiblesse.

Paws marcha sur le sable chaud de la plage, le souffle court. Tandis qu'il foulait le sable chaud, une douce chaleur envahit l'atmosphère. Il faisait jour et le soleil ne tarderait pas à se coucher, aussi faudra t'il qu'il trouve un abri pour la nuit. Mais il ne vit rien. Il soupira, puis reprit sa route. Sa quête et sa soif d'aventure l'avait condamné à s'éloignez de la chaines des montagnes pour allez voir et explorer toute l'île de Seikan. Tel était son destin.... Pendant son voyage, il avait récolté pas mal de pierres précieuses. Elles étaient solidement accrochés à son ventre, près à le protèger. Car Paws était un dragon et comme tout les dragons, il devait ramenez sa part.....

Il continua à marchez, fatiqué, mais sans pour autant s'arretez. Il ne fallait pas qu'il abandonne. Pas tout de suite..... Il commença à avoir faim, c'était l'heure du dîner. Il chercha du regard une proie. Il vit un Geolise, près de la mer, en train de picorer.
C'est mieux que rien pensa t'il.
Il acheva le Goelise d'un coup de dents et mangea. Bon, maintenant il devait se trouvez un abri ou personne ne pourrait le dérangez......................................
Ce qui n'était pas toujours facile. Son talisman brillait d'un rouge vif.
Cela faisait longtemps qu'il était parti de sa tanière, et son Maître lui avait donné ce porte bonheur pour pas qu'il ne l'oublie. Ah ça, il n'était prêt de l'oubliez !
C'était lui qui s'était occupé de Paws. Sans lui, il serait certainement mort. Mais son Maître se faisait vieux, et peut être que là il était mort..... Il sentit des larmes lui monter aux yeux. Refusant de pensez à cela, Paws fit un geste de la tête pour chassez ses larmes et reprit sa route.

Plus loin, il entendit des pleurs. Décidemment, c'est la soiré des pleurs ce soir !
Le pokémon qui pleurait était une petite Zorua. Il pleurait très fort, visiblement très malheureuse. Paws n'avait jamais vu de Zorua ni de Zoroark, mais en avait récemment entendu parlez. Ce serait des pokémons ayant la réputation de changer de forme grâce aux illusion qu'il produisaient.
Ce n'est pas mon problème, se dit Paws en haussant les épaules.
Il tourna les talons et se prépara à se remettre en route quand il hésita. Les pleurs de la Zorua commençait à lui faire pitié. Il la regarda, réfléchissant à ce qu'il pourrait y faire. Puis il remarqua qu'elle était toute seule.
Pauvre petite pensa t'il Soit elle à perdu ses parents, soit elle s'est égaré.

Puis il décida de lui posez la question. Il se pencha, parla le plus doucement possible et lui demanda :

Qu'est ce qu'il y a, petite ?

Qu'est ce qu'il y a, petite ?

Maïa bondit instinctivement et brutalement. Elle avait été vue, dans toute sa faiblesse... Son infériorité, rageante infériorité...
Elle retroussa ses babines, dévoilant ses lamentables petites dents au... Pokémon. Pokémon qu'elle n'avait jamais vu, et qui avait le ventre brillant... Mais Maïa caressa fugacement son ventre du regard, pour venir avec plus d'intérêt sur son visage. La douleur s'était retirée, tapie dans un recoin d'ombre de son cœur, prête à frapper une deuxième fois. La rage continuait l'assaut. Maïa recula, se retenant de bondir sur l'inconnu. Mais elle était faible... Très faible. Maïa frémit de rage en essayant de calmer les bonds désordonnés de son cœur. Si elle attaquait, elle mourrait sûrement. La petite Zorua devait se retenir.
Elle faillit trébucher sur le sable mais reprit son équilibre au dernier moment. Dans ses yeux brillait toujours la lueur démente et démoniaque qui avait fait fuir tant de Pokémons. Maïa était une créature de l'ombre, des ténèbres, de l'enfer. Était-elle vouée à souffrir éternellement, endurer la présence de la mort à ses côtés qui frapperaient tous les proches, si elle s'en faisait, comme Zoroark ?

Ne... Ne m'approche pas !

Maïa gronda mais ne bougea pas, sa queue s'agitant nerveusement dans tous les sens. Mais la douleur était toujours, là, et une larme coula sur la joue de la petite Zorua... Ne pas penser à Zoroark... Non, ne pas penser à lui... Résister à la douleur, vaincre la faiblesse...
Impossible.
Maïa se souviendrait toujours des douces caresses de Zoroark, de sa belle voix qui l'avait bercée pendant cinq ans, son père. Son père... Non, il ne l'était biologiquement mais... Sentimentalement, il l'avait été. Mais maintenant il était parti, disparu pour toujours... Maïa se mordit la lèvre mais une deuxième larme coula. Elle recula, et se tourna. Ne pas être vue par son interlocuteur, mener seule la terrible bataille contre le Destin, la douleur, la vie, le monde...

La Zorua fit un bond et se retourna, les babines retroussées. Paws qui ne s'attendait pas à ça, continua de la fixer dans les yeux, curieux. Puis elle parla.

Ne... Ne m'approche pas !

Elle gronda toujours, mais n'attaquait pas sous doute avait elle vu que Paws était plus fort qu'elle, ce qui est normal. Pourtant Paws ne lui voulait aucun mal.....
Peut être qu'elle voulait être seule ? Dans ces cas là, il valait mieux qu'il continue sa route....
Car la nuit était tombé, et un vent de désolation régnait à présent. Puis Paws crut voir une larme coulez sur la joue de Zorua. Peut être qu'elle ne supportait pas paraître faible ? Ou quelque chose comme ça ? Paws n'en fit rien attendit qu'elle agisse? Une 2eme larme coula, puis elle retourna, apparemment elle voulait pas qu'on la voit.
Bah, tant pis pour elle.... Pensa t'il.

Mais le pokémon commençait vraiment à lui faire pitié. Sa foi de dragon le poussait à rester ici, cela rongeait sa curiosité. Et puis si la Zorua attaque, Paws la mettra très vite K.O et puis voilà. Et puis Paws reparla :

Qu'est ce qu'il t'arrive ?

Les larmes coulaient sur les joues de Maïa avant de s'écraser mollement sur le sable. Comme la pluie...
Maïa se souvenait, que, le jour de la mort de Zoroark, dès qu'elle avait commencé à pleurer, il avait plu... Les gouttes de pluie pouvaient-elles être des larmes ? Des larmes de qui, alors ? Du dieu Arceus qui pleurait, pris de pitié pour les créatures qu'il avait créé, tourmentées par la douleur ?
Non.
Maïa eut un rictus effrayant. Non, ce dieu n'existait pas. Sûrement pas. Il devait avoir une autre explication au phénomène de la Création. Si ce dieu existerait, il aurait pris soin de ses créatures et le monde aurait été un paradis.
Mais ce n'était pas le cas. Oh non, pas du tout.
Zoroark aurait dû être là, à ses côtés. Il n'aurait jamais dû mourir. Terrible injustice, horrible injustice.
Zoroark...
Maïa éprouva une grande douleur au cœur. Son alter ego, voilà ce qu'était Zoroark. Ce qu'il avait été. Pendant cinq années.
Maintenant, il n'était plus. Jamais elle ne pourrait revoir ses yeux étincelant d'une lueur amusée et rusée. Ces yeux étincelants d'intelligence qu'elle aurait tant aimé voir briller.
Maïa tomba sur le sable pour la deuxième fois. Terrible douleur, horrible faiblesse !
Mais Maïa ne se releva pas rageusement. Pas plus qu'elle n'entendit les paroles du Pokémon. Tout était flou autour d'elle, elle ne voyait que les feux de l'Enfer danser à travers elle. Brûlée continuellement de l'intérieur, voilà l'état de Maïa...
Elle aurait tant aimé tout oublier, abandonner. Mais cela ne s'appelait-il pas... La mort .. ? Si, c'était cela. Maïa eut alors un éclair de lucidité, assez pour réfléchir pendant quelques secondes. Si elle mourrait, rejoindrait-elle Zoroark ?
Sûrement.
Idée de génie, merveilleuse idée !
Maïa réfléchit à l'inconvénient. Comment se donner la mort, et surtout, où en trouver le courage ? La petite Zorua était prête à tout pour rejoindre Zoroark. Les souffrances qu'elle endurerait pour mourir seraient vite récompensées, ainsi...
Maïa n'avait pas le droit d'avoir peur. Oh non. Pas de faiblesses, pas de peur !
Alors Maïa se releva et planta son regard dans celui de l'étrange Pokémon, les yeux humides mais brillant d'une lueur décidée :

Aide-moi à mourir. Je veux mourir.

Aide moi à mourir, Je veux mourir.

Dis la petite Zorua. Paws fut très étonné par sa réponse. Quoi, elle voulait mourir ? Mais pourquoi ? Il n'osa pas lui demandez pourquoi, mais il se contenta de lui répondre :

Mourir ne résout rien.

[ Désolé pas beaucoup d'inspiration... ]

{Désolée, mais je ne peut rien faire avec deux lignes}

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