[Moyen] Une arrivé en toute amitié [Privé : Shizu]

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Le seul bruit qu'il était possible d'entendre, était le bruit pesant que faisait les passagers sortant tout juste de l'aérodrome. Ces "Hoooo" et "Ahhhh" d'admiration me laissaient perplexe, il étaitévident que La Ville Shi possédait un charme certain, mais de là à être bouche bée, j'étais pas convaincus. Je ne peux pas parler ainsi sans dire qu'en faite, au fond j'étais aussi survolté, mais je n'aurai jamais osé m'exprimer ainsi sur quelque chose d'aussi important sans mes Pokémon, et je me sentais un peu mal de les sortir tout en tirant ma valise à roulette (Dont le bruit m'énervait tant que je me suis rapidement décidé de la porté au lieu de la traîner). Pour savourer pleinement la première clope en ce lieux, je resta à proximité de l'aérodrome, le temps que cette foule bruyante s'éloigne, puis je pus profiter de ce calme, assis à terre à côté de ma valise. Rapidement je sortis Karia et Peru de leurs pokéball. Je me sentais toujours horriblement seul sans eux, et je devais dire, en toute sincérité, qu'ils m'avaient fort manqué durant le trajet. Comme à l’habitude, ces deux ronchons n'apprécièrent pas le contacte de leurs pattes avec le seul, et, constatant que j'étais assis en tailleur, allèrent se loger contre moi. C'était amusant de les voir se coller à moi, c'était un ses rare moments où je me sentais apprécié, à ma juste valeur.

- Vous avez vu ça, c'est pas si moche ici, je pense qu'on pourrait bien s’amuser, vous pensez pas ? Rien que comme ça, je suis prêt à parier que l'eau ici est vachement plus chaude que celle du lac de Frimapic, ça m'évitera de choper la crève chaque hiver, je serai moins ronchon.

Tout en parlant, je passais mes mains sur les têtes de mes deux bout de choux, ils avaient été sage, au fond je savais bien qu'ils étaient pas très motivé pour quitter Frimapic, je pense qu'ils ont tout deux entendu le semi sanglot dans ma voix et donc ne protestèrent pas. En guise de réponse, j'ai eu droit à une réponse en coeur de mes deux petit monstre, un petit cri joyeux et enjoué. Dans l'agitation qui c'était installée, Peru s'est mis en tête de démontrer ces talents de grimpeur, il voulut sauter de mon genoux droit à la valise, malheureusement, le pauvre se rendit compte que la distance était bien trop grande et vint s'échouer contre la valise avant de s'écraser au sol, Karia et moi on c'est souri et après j'ai ramassé Peru et l'ai pris dans mes bras. Ils étaient fort pour me remonter le moral.

Une fois ma quatrième clope fini. Je me mis d'accord avec mes deux monstres, et nous nous décidèrent à faire un petit tours dans la ville après avoir déposé les valises dans la baraque. Ce qui pris approximativement 10 minutes dans la joie et la bonne humeur si on exclus : les 50 minutes qu'il m'a fallu pour retrouver les clefs qui se sont retrouvées, par une magie occulte, dans le fin fond de ma valise et les injures provoquées par ma recherche.

Et donc notre joyeuse compagnie s'est tout de suite jeté dans la découverte de cette mystérieuse Ville qu'est celle de Shi. Tout de fois, je fus agréablement surpris de constater que la ville n'était pas trop moche, plutôt bien tenue, et que toutes les personnes que j'ai croisées ont pris la peine de répondre à mes salutations. Ce qui me mit de bonne humeur, et par conséquent rendit Peru joyeux. Karia, elle était dans mes bras, donc moi agitée, mais je sentais qu'elle appréciait cette petite balade. C'était notre nouveau foyer après tout ...

Voilà quelques jours que j’étais arrivée sur la fameuse et mystérieuse île Yokuba. Après mes retrouvailles avec Nami, j’avais décidé de faire de plus amples connaissances avec la ville. Après tout, je pouvais avoir un p’tit boulot ici, à l’occasion, alors il valait mieux que je connaisse le terrain, au moins un minimum. Même si je devais avouer que cet endroit était particulièrement grand et propre, trop propre pour qui que ce soit me confie quoi que ce soit en échange d’argent. Bwah peu importe, j’avais décidé de rester un peu pour dire d’honorer mon amitié avec Nami et de ne pas repartir aussi vite, elle avait besoin de compagnie familière et positive, avec tout ce qu’elle avait vécu. Mais c’est seule que j’avais décidé de me promener. Après une petite heure de marche, j’en vins à flâner du côté de la plage, en observant les gens qui s’y promenaient eux aussi. C’était toujourss drôle de regarder les autres sans qu’ils le remarquent, j’aimais bien faire ça. On pouvait toujours voir des choses inattendues, marrantes, enfin voilà. Puis, j’avais envie de rencontrer de nouvelles têtes, j’étais d’un naturel sociable.
Je m’arrêtai devant un marchand de glace. En une seconde, je pris la décision de m’en offrir une. Ca faisait gamine, et puis après ? C’est bon, les glaces. Je m’approchai du comptoir, scrutant les différents parfums, penchée vers la vitre, un doigt sur la bouche. En plus de ma tenue qu’on qualifiait souvent « d’écolière », je devais vraiment faire gamine.

« Bonjour ! Je souhaiterais une boule fraise et une boule vanille, s’il vous plait ! »

Mon sourire craquant me permit une petite réduction de la part du jeune serveur. Je ne manquais pas d’argent mais pourquoi pas profiter de petits avantages ?
Je continuais à me balader tout en mangeant ma glace. J’entrai à nouveau dans les rues, où il y avait pas mal de monde. Tout en marchant, je regardais les maisons, les rues, les détails, les gens. C’était passionnant pour moi, une ville aussi tranquille et agréable. C’était perturbant aussi, en un sens.
Soudain, je vis sur le trottoir d’en face un jeune homme, un peu moins de la trentaine, les cheveux en bataille, il semblait se promener aussi, avec un petit Balignon à ses côtés. Mais ce qui attira mon attention fut le petit Pokémon qu’il tenait dans ses bras. C’était un Togepi, un être adorable mais assez rare. Je me demandais comment il avait obtenu un de ces œufs. Et pourquoi n’allais-je pas lui demander, après tout ?
Je regardai des deux côtés et traversai d’un pas rapide, toujours en tenant ma glace. Je me postai aux côtés du jeune homme, et marchai à reculons pour suivre son rythme.

« Bonjour ! Désolée de vous déranger, mais je me demandais, ce petit Togepi, vous l’avez eu sous forme d’œuf ? »

On m’avait déjà demandé de voler des œufs de ce Pokémon, et d’autres, offres que je n’avais jamais acceptées. Mais je savais par conséquent qu’ils valaient très cher au marché noir, et malgré moi, je m’étais intéressée à tout ça. J’avais plusieurs fois rendu justice aux pauvres malheureux qui n’avaient rien demandés et s’étaient retrouvés dans des cages. Je voyais bien que ce Pokémon-ci n’était pas malheureux du tout, bien au contraire, mais il m’intéressait, tout simplement. Et son propriétaire aussi par conséquent.
Je regardai le Togepi et caressai sa joue du bout du doigts en lui faisant un grand sourire. J’avais le contact facile avec les Pokémon, comme certaines personnes avaient avec les enfants (sauf que moi ce n’était pas le cas avec les enfants).

« Tu es trop mimi toi ! »

Je réalisai alors que je devais peut-être déranger le jeune homme ou qu’il allait me prendre pour une psychopathe armée d’une super glace fraise-vanille. Je le regardai dans les yeux et lui souris un peu plus sérieusement. Je pris un air un peu gêné.

« Oups ! Excusez-moi je manque à tous mes devoirs. Je m’appelle Shizu, enchantée ! »

Je m’empressai de lécher mon cornet qui commençait à couler. Puis je reposai mon regard en direction du jeune homme, que j’avais du laisser perplexe quand même, en y repensant…

Invité

Alors que nous marchions depuis bien un heure, nous étions complètement perdu. Peru comme d'habitude enjoué ne se souciait pas réellement de la situation, Karia quant à elle était pas très rassurée, bien que je tâchait de pas perdre le masque, c'était pareil pour moi j'étais totalement angoissé, mais comme à l'habitude, cette émotion ne transparaissait pas, je souriait de toute manière, ce moment était magique et unique. Enfin, ce que je veux dire est un peu plus complexe, certes ce moment était unique, mais c'était ce genre de moment où malgré que rien ne se passe, chacun fait un petit bonhomme de chemin dans sa tête. Personnellement, je réfléchissait pas mal au fait d'avoir fuis Frimapic. C'était honteux, et ça fais beaucoup souffrir Karia et Peru, nous ne retourneront jamais dans ce cimetière. Je me demande même si c'est pas pour cela que j'ai pris cette décision, le poids d'un chagrin, multiplié par ce manque de réponses, ce "pourquoi" qui ne cessait de me hanter, puis ces années qui défilaient, je n'étais plus capable de suivre le fil. Si je pouvais être totalement franc avec moi-même, je pense même que j'ai baissé les bras. C'est indéniablement dur de vivre seul, enfin par seul je veux dire, sans la personne avec qui l'on avait des projets, des envie, des désirs. Toutes ces choses qui donnent un sens à la vie, ce goût, sucré pour certain, âcre pour d'autre qui rends chaque vie unique. Ma vie était unique, mais elle n'a plus de goût, c'est comme une glace à l'eau, tellement froide, qu'en la posant sur sa langue, elle la gèle, se nourrissant de votre chaleur corporelle pour fondre, elle vous vole. La glace est une voleuse, habile et discrète, mais rusée ...

Un petit frisson me parcourut, et c'est un petit cri de Karia qui m'arracha de ma réfection. Elle avait cette manie de pousser ce petit cri quand elle voyait quelqu'un dont la tête lui plaisait, enfin, elle avait cette capacité étrange de s'alerter devant certaines personne. Suivant le regard de mon Pokémon, je posa les yeux sur cette jeune femme. Elle semblait das dangereuse, malgré le cornet de malheur qu'elle tenait en main. Ma vue excellant me permis de déterminer la nature de ce cornet, Vanille-Fraise. Je sais, cette information était purement inutile, mais voilà fallait bien que je dise quelque chose. Elle me semblait grande, et relativement musclée et ses habits me fessaient penser à une écolière bien qu'elle n'ai plus l'âge pour se retrouver en salle de classe, du moins pas en tant qu'élève.

Sans crainte la jeune demoiselle m'adressa la parole, étonné et paniqué à la fois, je sera Karia un peu plus contre moi. Le jeune Pokémon ne protesta pas, elle avait toujours aimé les câlin, et encore plus d'être dans les bras, d'ailleurs c'était assez faible de ma part de toujours accepter de la porter, mais c'était tellement dur de lui refuser quelque chose.

« Bonjour ! Désolée de vous déranger, mais je me demandais, ce petit Togepi, vous l’avez eu sous forme d’œuf ? »

Dès qu'elle eu finis de Prononcer sa phrase, se passa mes cheveux et trouvant son regard insoutenable, je détourna le miens. Seulement quelques secondes, puis je lui fit à nouveau front.

- Bonjours à vous. Hum ce Togepi ? Elle s'appel Karia, pour tout dire, c'est pas réellement le miens, disons que son maître pourra s'en occuper, alors je m'en occupe moi. Donc je sais pas trop quoi vous répondre, c'est sur que Karia est sortit d'un œuf, mais je ne saurai dire si son ancien maître l'a eu après où avant éclosion.

Comme à mon habitude, je m'appliqué à étouffé ce petit tremblement de voix, ce tremblement qui aurait trahis ma nostalgie, celui qui mettrai n'importe qui extrêmement mal à l'aise. Pendant que je m'appliquais à répondre, la jeune femme dont je ne connaissait pas l’identité, s'était approchée de mon Pokémon et lui caressa la joue. Karia ne protesta pas, et après avoir scruté le sourire de la jeune demoiselle, elle me scruta, pour savoir quel comportement adopter, je lui fit un clin d'œil, et directement Karia rendit son sourire à la demoiselle qui arbora tout de suite un air plus gêné en me regardant moi, cette fois-ci.

« Oups ! Excusez-moi je manque à tous mes devoirs. Je m’appelle Shizu, enchantée ! »

Juste après cette petite phrase, je me mit à rire, c'était amusant les gens qui prenaient cet aire gêné parce qu'ils ne s'étaient pas présenté, alors que sois-même on y aurait jamais songé. Et j'avoue que ça ne m'aurait pas torturé l'esprit moins que ça. Alors pour ne pas qu'elle se sente trop bête, je m'arrêta rapidement de rire, et réfléchit tout de suite à une phrase que je pourrais lui répondre.

- Hey pas de malaise, on est pas au boulot, en tout cas pas moi. Pour ma part c'est Gwared. Dites moi vous faites quoi de beau ici ?

Je me suis mis à sourit en la voyant lécher son cornet. Même le malheur est pas immortel.

La seconde phrase de mon nouvel ami me fit arrêter de lécher cette glace et me fit sourire. Il avait l’air plutôt sympa et à l’aise, malgré une petite timidité en arrière plan. Je voyais en lui que c’était quelqu’un de bien. Ça se remarquait encore plus à ses Pokémon et leur air si joyeux. J’ai aimé sa phrase « On n’est pas au boulot », haha, non. J’y répondis du tac au tac sans réfléchir.

« En quelques sortes, moi, je suis toujours un au boulot ! » ponctué d’un sourire un peu étrange. « Enchantée, Gwared. Je propose qu’on se tutoie, ce serait plus agréable. »

Je continuai ma glace en entamant petit à petit le cornet. J’étais de bonne humeur, cela me donnait souvent ce petit air fort enjoué d’apparence gamine qui me caractérisait dans mes bons jours (en avais-je de mauvais, après tout ?). C’était le moment idéal pour faire de nouvelles rencontres, et sympathiques de préférence. Je regardai le petit Togepi puis le petit Balignon. Ils étaient craquants. J’avais presque envie de leur faire un gros câlin, mais bien sûr je me retins, ce n’était pas poli.
Je regardai Gwared et répondis à sa question.

« Je suis arrivée il y a quelques jours. Je suis en visite chez une amie qui vient d’emménager et que je n’avais pas vue depuis un bail. J’avoue être un peu tombée sous le charme de cette ville, je n’en avais jamais connu d’aussi… Ah, comment la décrire ?... Sereine ? »

Je finis ma glace. Ce n’était pas très respectueux de manger ainsi tout en discutant, mais il fallait bien que je la finisse avant qu’elle ne se dissipe au soleil de cette belle journée. Je passai le bout des doigts sur mes lèvres puis fis un petit sourire gêné accompagné d’un léger hochement d’épaules.

« Et je profite bien des petits plaisirs, aussi ! Les glaces qu’ils vendent là-bas sont vraiment délicieuses ! » dis-je en pointant du doigt la direction de la boutique.

Je me tournai à nouveau vers le jeune homme et ses compagnons.

« Je vous en offre une ? »

Une offre alléchante qu’il risquait de refuser par pure politesse, mais moi, au risque de passer pour une goinfre, j’en aurais bien pris une deuxième. J’avais juste envie de faire plaisir, et à lui, et à ses Pokémon. Ce Togepi me faisait vraiment craquer. Il ne connaissait pas l’origine exacte de son Pokémon et malgré une certaine curiosité, je ne voulais pas lui imposer de m’en expliquer la raison. Il semblait un peu mal à l’aise en parlant de Karia.
Je souris, attendant sa réponse.

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